Villes ou pays en matière d’investissement immobilier?

Villes ou pays en matière d’investissement immobilier? 24 mars 2017

A la veille des élections présidentielles françaises, Duncan Owen, Responsable mondial de l’immobilier chez Schroders se pose la question des conséquences « de la victoire de Donald Trump et de la montée des populismes à travers l'Europe ». Il évoque l’éventuel choc politique que constituerait une victoire du Front national en France, laquelle susciterait « une forte remontée des rendements obligataires et immobiliers ».

Alors que doivent donc faire les investisseurs immobiliers ? Parmi les réponses proposées, Duncan Owen énonce la possibilité de recourir à un modèle national et d'éviter les pays où les partis populistes ont des chances d'accéder au pouvoir... sauf que ce choix présente le désavantage « d'être plutôt brutal ». Les sondages d'opinion ne sont pas forcément fiables et les investisseurs peuvent se retrouver limités à un très petit nombre de marchés comme par exemple l'Allemagne et l'Irlande.

La 2ème stratégie qui a la préférence du spécialiste porte sur l’idée de se concentrer sur les villes qui bénéficient d'une économie diversifiée, d'universités solides et de bonnes infrastructures. Des qualités qui doivent permettent de continuer d'attirer les entreprises, peu importe le contexte politique. Précisément, les investissements aux Royaume-Uni pourront se diriger notamment vers « un petit nombre de sites spécifiques londoniens ». Quant à la zone Euro, le spécialiste de Schroders retient des villes comme Amsterdam, Berlin, Bruxelles, Hambourg, Lyon, Madrid, Munich, Paris, Stockholm et Stuttgart.