PF1 recourt à l’effet de levier

PF1 recourt à l’effet de levier 03 octobre 2016

Le deuxième trimestre a concrétisé le travail de consolidation et de renouvellement du patrimoine de PF1 (Perial). Comment ? Par deux nouveaux investissements (Boulogne et Elancourt, 1600m2, 2,9m€) et trois cessions d’actifs vacants ou demandant des travaux (Toulouse, Nice, Roissy, 3,8m€). Concernant en particulier l’acquisition de Boulogne (2200m2, 12,4m€), la société de gestion y souligne l’intérêt de recourir au crédit. L’objectif est simple à comprendre : faire « jouer l’effet de levier et accentuer la rentabilité de cette acquisition » en profitant de la faiblesse des taux. Au total depuis le début de l’année, près de 35 m€ ont été investis et le montant des cessions avoisine 8m€. De quoi «renouveler et dynamiser le patrimoine de la SCPI».

En parallèle les relocations ont été nombreuses : 25 (5650m2) pour un loyer annuel de 658 k€. Du coup, avec les arbitrages qui pesaient sur le taux d’occupation financier, le solde locatif du deuxième trimestre redevient donc positif. Il se traduit par une hausse du taux d’occupation financier (80,17%) par rapport au premier trimestre 2016 (78,32 %). En terme de revenu, Perial avoue privilégier une « approche prudente ». C’est pourquoi, comme au premier trimestre, PF1 a versé au deuxième trimestre un acompte de 5€. Et, sur l’ensemble de l’année 2016, il est prévu un dividende prévisionnel compris entre 20€ et 22€ (21,5€ en 2015).