Non, le commerce de centre ville n’est pas mort !

Non, le commerce de centre ville n’est pas mort ! 07 avril 2015

La société de gestion qui pilote plusieurs véhicules immobiliers autour des commerces (SCPI, SIIC..) cite les nombreuses raisons concourant à « asseoir l’attractivité du centre ville comme outil commercial ».

Tout d’abord, le vieillissement de la population amène les consommateurs âgés à privilégier la proximité quitte à payer plus cher…Pour preuve, l’essor d’enseignes comme Monop’ ou Carrefour market qui illustre bien une stratégie des grands distributeurs à renforcer leurs liens avec leurs voisins-consommateurs. A cela s’ajoutent des biens ou services traditionnels non « délocalisables » (coiffeurs, boulangeries, pressing, cordonniers, etc.) comme l’arrivée régulière de « nouveaux concepts-enseignes que personne n’avait imaginé » (cigarette électronique, Nespresso, agences SNCF ...). Et « il y en aura vraisemblablement beaucoup d’autres dans les années à venir » à l’image par exemple, des boutiques éphémères autour d’un produit.

Puis, Sofidy argue du renchérissement du coût du transport et d’une prise de conscience écologique. 2 éléments qui tendent « à restreindre progressivement les déplacements en vue d’accomplir des actes d’achat ». Par ailleurs, un local en pied immeuble revêt aussi de l’intérêt auprès d’un certain nombre de professions libérales (cabinets médicaux, notaires, avocats, architectes..) en raison de l’application de la loi Handicap (échéance 2015). De plus, la France est la 1ère destination touristique mondiale. A ce titre, la consommation de ces nombreux touristes présente pour le commerce physique en général un important potentiel de croissance.

Dernier élément, à l’instar d’’ Amazon qui va ouvrir une boutique à New York, les pure players de l’e commerce peuvent ressentir le besoin d’une présence physique qui appliquera leur marque sur une vitrine ou démultipliera la distribution de leurs produits.

 Autant d’arguments qui permet à Sofidy de contester quelques idées reçues : « internet cannibalise les ventes en magasin » ou encore « détourne les clients des bons vieux magasins ».