La bonne santé des SCPI se confirme

La bonne santé des SCPI se confirme 20 mars 2005

L'an dernier, 43 sociétés civiles de placement immobilier ont drainé 915 millions d'euros. Après l'ASPIM (Association professionnelle des sociétés civiles de placement immobilier), c'est au tour de l'IEIF (Institut de l'épargne immobilière) de livrer des statistiques sur la « pierre papier ». D'après les chiffres définitifs de cet organisme, la collecte nette des SCPI a continué sa progression (+11 %), passant de 824 millions euros en 2003 à 915 millions euros en 2004. Toujours l'an dernier, 43 SCPI étaient ouvertes à la souscription contre seulement 35 en 2003. Résultat: les deux premiers groupes ont représenté la moitié de la collecte 2004 contre les deux tiers en 2003. Avec 30 % de la collecte, l'UFG devance Sofidy (17 %), Crédit Agricole (8 %) et BNP Paribas (6 %). Par ailleurs, les SCPI Robien ont contribué à hauteur de 20% de la collecte. Quant aux SCPI classiques investies dans l'immobilier commercial et celles investies en murs de magasins, elles représentent respectivement 52 % et 20 % des sommes versées par les souscripteurs. La palme de la collecte revient du reste à une SCPI investie en murs de magasins : Immorente gérée par Sofidy avec 94,93 millions euros de collecte. Elle est suivie par UFG Pierre, une SCPI classique avec 78 millions euros et par Notapierre (Unofi). Diffusée par les notaires et investie essentiellement en immobilier d'entreprise implanté en province, cette SCPI a drainé l'an dernier 73 millions euros. Sauf imprévu, le cap du milliard euros de collecte nette devrait être franchi cette année, avec une montée en puissance des SCPI Robien.