Fiscalité des revenus de scpi : Microfoncier ou régime au réel
Savoir choisir entre une imposition au forfait ou au réel pour un actionnaire de SCPI
Les loyers versés par une SCPI à ses actionnaires créent un revenu foncier et sont de fait assujettis à l’impôt sur les revenus. Deux choix s’offrent alors : l’imposition au forfait ou au réel.
Imposition au forfait Lorsque les revenus des parts de SCPI sont inferieurs à 15 000 € par an, l’investisseur a la possibilité d’opter pour un abattement fiscal automatique de 30%.
Exemple Les personnes ayant achetées 77 parts de la SCPI Dauphi Pierre pour un montant de 25 025 € en 2011, ont perçues un rendement brut de 5.94%, soit 1 487 €. Le régime au forfait leur permet de déduire 30% et d’être imposé, non pas sur 1 487 €, mais sur 1 040 € (1 487 € - 30% = 1 040 €).
Imposition au réel Cette formule donne la possibilité aux contribuables de déduire les intérêts de prêt de leurs revenus locatifs.
Exemple Reprenons notre exemple des parts de Dauphi Pierre, et admettons qu’un investisseur ait souscrit un emprunt pour les acquérir, et que les intérêts de cet emprunt soient de 750 € la première année. Pour un rendement brut de 5.94%, soit 1487 €, il serait imposé sur une base de 737 € (1 487 € - 750€ = 737 €).
Conclusion En règle générale, on préférera le régime du réel lorsque l’on a eut recours à un crédit immobilier pour acheter ses parts de SCPI, et une imposition au forfait lorsque l’investissement s’est fait au comptant et si la totalité de vos revenus fonciers n’excède pas 15 000 Euros.