Voisin vise les 400 millions d’euros d’investissements en 2018

Avec plus de 175 millions d’euros de collecte nette en 2017, la société de gestion a quadruplé sa performance de l’année précédente (45 millions d’euros) et multiplié par vingt celle de 2015 (9 millions d’euros). Cette progression n’est pas passée inaperçue. Voisin est entrée l’an dernier dans le top 10 des sociétés de gestion les plus performantes en termes de collecte. Elle a gagné six places en un an. Elle ambitionne de réaliser 400 millions d’euros d’investissements cette année. Alors qu’elle ne collectait que neuf millions voici trois ans, on mesure le chemin parcouru.

Car si l’on adjoint la capitalisation des deux OPCI professionnels que le groupe gère également, le volume sous gestion de Voisin a bondi de 70% l’an dernier, passant de 250 millions d’euros à 615 millions d’euros, dont 465 millions d’euros au titre de ses trois SCPI de rendement, Epargne Pierre (203 millions d’euros), Immo Placement (206 millions d’euros) et Foncière Remusat (55 millions d’euros).

Cette progression en volume ne s’est pas faite au détriment de la qualité de la performance. Foncière Remusat, qui a absorbé Immauvergne à la fin de l’année dernière, affiche en effet des rendements qui la situent parmi les meilleures du marché. Outre Epargne Pierre, en troisième position,  avec un taux de distribution de 5,97%, Voisin place Immo Placement à la cinquième place (5,51%) et Foncière Remusat à la sixième (5,35%).

Ces trois SCPI proposent en outre une visibilité forte, puisque leurs taux d’occupation financiers sont tous proches de 90%. En tous cas, ces performances donnent à la société de gestion les moyens de ses ambitions. Comme le rappelle Jean-Christophe Antoine, directeur général de Voisin, « en 2018, tous véhicules confondus, notre capacité d’investissement s’élèvera à près de 400 millions d’euros ». Pour les SCPI, les biens ciblés sont principalement des actifs de bureaux, commerces et activités, valorisés entre 1 et 15 millions d’euros, tout en cherchant un équilibre entre l’Ile-de-France et les métropoles régionales.