En 2017, Amundi Immobilier a collecté 4,3 milliards d’euros de nouveaux flux, portant ses encours sous gestion à 26,3 milliards d’euros. Les SCPI en ont capté une partie (903 millions pour les seules SCPI d’entreprise) Mais surtout, c’est l’OPCI vedette du groupe, Opcimmo, qui a trusté l’essentiel des souscriptions. Avec 2 milliards d’euros de collecte, il a franchi la barre des 6 milliards d’euros d’encours. Et ça continue, puisque, à la fin janvier 2018, il atteignait déjà les 6,6 milliards d’euros. Côté SCPI d’entreprise, la collecte s’est concentrée sur les deux produits paquebots du groupe Edissimmo (en hausse de 393 millions d’euros) et Rivoli Avenir Patrimoine (304 millions d’euros supplémentaires de capitalisation).

Les rendements sont globalement en baisse, à l’exception notable de Gemmeo Commerce, qui gagne en un an huit points de rentabilité (3,89% contre 3,68%). Quant à l’OPCI Opcimmo, il a réussi à dégager une performance globale (coupon réinvesti) supérieure à celle de l’an dernier (3,34% contre 2,96%).

Ces fonds collectés ont permis une politique dynamique d’acquisitions. Le volume de transactions est en hausse de 33% sur un an, à 6,4 milliards d’euros d’acquisitions ou de cessions (contre 4,8 milliards en 2016). Elles ont été réparties sur 38 opérations (au lieu de 55 en 2016), et elles ont été menées principalement sur le marché français (4,3 milliards). La part de l’international (28% du volume) est en légère baisse par rapport à l’an dernier (31%).

La société de gestion a privilégié les actifs de bureaux (94%, contre 67,5% en 2016). Les commerces, centres commerciaux et hôtels n’ont représenté respectivement que 5%, 5% et 1% des opérations. Les investissements en immobilier résidentiel, réalisés pour les SCPI fiscales du groupe (Reximmo Patrimoine 4, Amundi Defi Foncier 1 & 2, Amundi Sélection Logement), s’élèvent quant à eux à près de 38 millions d’euros, contre en 2016.

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