Fructirégions Europe : nouvelle progression du dividende en 2017

Fructirégions Europe : nouvelle progression du dividende en 2017 13 juillet 2017

 L’exercice 2016 de Fructirégions Europe (Nami AEW Europe) s’est soldé par un dividende de 11€ (vs 10,2€ en 2015). Dans un univers où le revenu de nombreuses SCPI a été plutôt orienté à la baisse, la progression de 7,8% de celui de Fructirégions Europe fait figure de modèle. Bien sur, la distribution de plus-values (1€) a soutenu la performance mais il ne faut pas oublier aussi, que dans le même temps, le report à nouveau a été renforcé (2,25€ vs 1,57€) … pour la 3ème année consécutive !

La recette ? D’après Nami AEW Europe, il s’agit du « renouvellement progressif du patrimoine ». Concrètement, 8 arbitrages (16,6m€) ont été opérés l’année dernière. Ils suivent la direction d’un recentrage du portefeuille vers des actifs de bureaux ou de commerces obéissant à la « demande locative actuelle et présentant des potentialités de plus-values sur le long terme ». Dans ce cadre, on signalera un seul investissement en 2016 : des bureaux à Marseille (2029m2, 9,6m€). Par ailleurs, la SCPI anticipe déjà les futures mises aux normes environnementales « qui pénaliseront lourdement les actifs anciens faisant ressortir des valeurs unitaires et des loyers au m2 faibles ». Créatrice de valeur, cette stratégie est celle qui est la plus susceptible de participer à l’évolution positive du revenu dans la durée. Le 1er trimestre ne dément pas cette ligne de conduite avec l’arrivée d’un commerce dans le centre-ville de Metz (6,3m€) . Plus intéressant à court terme pour les associés, la société de gestion confirme son optimisme. Les objectifs de distribution annuelle s’établissent en légère progression à 11,20€. Sur la base des prix acquéreurs moyens du premier trimestre, les projections 2017 font ainsi ressortir des taux prévisionnels de distribution de 4,97%.

Fructirégions Europe

Fructirégions Europe poursuit la consolidation de ses paramètres d’exploitation qui se traduisent par des taux d’occupation en amé- lioration (respectivement 89 % et 92 % pour les taux financiers et physiques) résultant de l’activité soutenue de commercialisation et de l’impact d’arbitrages défensifs.

La poursuite de la stratégie de cession des immeubles ne répon- dant plus aux attentes des utilisateurs ainsi que la valorisation des immeubles bénéficiant de bons fondamentaux par la réalisation de travaux de rénovation ou de restructuration ont pour objectif de poursuivre l’amélioration des paramètres d’exploitation du patrimoine.