Les diagnostics en immobilier : personne ou presque n’y échappe!

Les diagnostics en immobilier : personne ou presque n’y échappe! 29 janvier 2016

Vous êtes propriétaire, locataire ? Un particulier, une entreprise, une SCPI ? Vendeur, acquéreur ? Tout le monde est concerné par les diagnostics immobiliers.  A l’image du contrôle technique pour un véhicule, ces audits techniques ne sont pas là par hasard.  En effet, en cernant les éventuels dangers ou défauts d’un bien immobilier, ils viennent ainsi sécuriser un projet d’investissement ou de location.

Le  territoire d’analyses est aussi varié que vaste. Il s’intéresse à des critères de santé publique (amiante, plomb),  de sécurité (gaz, électricité, ERNMT), de  surface, de parasites ou encore de développement durable  (DPE performance énergétique d’un bâtiment, annexe environnementale…)

En tant que propriétaire les SCPI ne sont pas exemptes de ces obligations et ce, qu’elles soient axées sur le logement, les commerces ou les bureaux. Logique, car en tant que propriétaires elles sont amenées à louer leurs biens ou bien parfois, à les vendre. Reste que le DDT (dossier de diagnostic technique) qu’elles doivent réaliser ne comprend pas forcément les mêmes documents selon la destination de l’immeuble  (logement, commerces-bureaux) et le contrat (vente, location). En tout cas, la liste est longue. Revue de détail :

Le constat de surface (loi Carrez, loi Boutin), le constat de risque d’exposition au plomb et à l’amiante, les états de l’installation intérieure de l’électricité, du gaz et d’assainissement si l’immeuble n’est pas relié au réseau collectif. Ajoutons à cela l’information aux risques relatifs aux termites, à la mérule  (dans certaines zones fixées par arrêté) et naturels-miniers et technologiques (ERNMT), l’annexe environnementale (pour les baux d’une surface supérieur à 2000m2) sans compter le « vif » conseil de préciser la situation d’accessibilité (loi handicap). Au bout du compte, ces documents seront regroupés  dans un dossier annexé à la promesse de vente ou, à défaut, à l’acte définitif.

Tous ces audits obéissent à des règlementations précises qui peuvent évoluer. C’est pourquoi, il vaut mieux éviter de les réaliser par soi-même et recourir  à un diagnostiqueur certifié. En effet, ce dernier suit des formations pour se tenir au courant mais  il permet aussi par sa responsabilité civile professionnelle de protéger le propriétaire en cas d’erreurs, d’omissions ou de litiges avec le futur locataire/ acquéreur. »

En terme de coût, il faut savoir que les prix sont libres. Et la grille tarifaire proposée par les entreprises peut notablement évoluer selon le type de bien, la difficulté des analyses et le nombre de prestations. Evidemment, il est toujours possible de négocier un forfait surtout quand c’est la même entreprise qui effectue tous les contrôles. Malgré tout, demander plusieurs devis permet de comparer… en gardant en tête qu’un prestataire sérieux  est un réel gage de tranquillité.