Eclairage de La Française sur l’immobilier européen après le Brexit

Eclairage de La Française sur l’immobilier européen après le Brexit 02 septembre 2016

Le Brexit a bouleversé la sphère politique britannique. Plus largement L’Union européenne sera amputée d’environ 13 % de sa population, 18 % de son PIB et d’un chantre du libre-échange.

Sur le thème particulier de l’immobilier,  les rendements des bureaux « prime » avant le Brexit  tournaient autour de 3,5% à Paris et 4% en Allemagne. Depuis, il est observé une nouvelle compression de 25-50 points de base. Malgré tout, les investisseurs conserve « une performance ajustée des risques encore relativement attrayante par rapport aux actions ou aux obligations ».

La Française estime  que les marchés immobiliers de l’Europe continentale pourraient profite d’une hausse des primes de risque et d’une réorientation possible de la demande de la City de Londres vers les principales métropoles de l’UE… «du moins jusqu’à ce que la situation des prix se clarifie à Londres ». Les premiers signes apparaissent déjà sous la forme d’une demande encore plus intense sur les meilleurs emplacements à Paris et les 7 plus importantes villes allemandes.

Par ailleurs, avec le maintien des flux de capitaux au profit du secteur, les investisseurs devraient élargir leurs horizons au-delà des principaux marchés (Royaume-Uni, Allemagne, France) pour miser sur d’autres territoires : Benelux, les pays nordiques et l’Espagne.  Au final, le Brexit aura pour effet immédiat d’intensifier « la concurrence des investisseurs dans l’immobilier Core en Europe continentale, notamment dans les secteurs des bureaux et du commerce de détail » conclut la Française.